jeudi 17 décembre 2009

Istiklal Caddesi, centre névralgique de l'Istanbul moderne

La longue avenue d'Istiklal est le symbole de l'activité économique et nocturne de la ville. C'est une rue piétonne, large et pavée, coupée en son milieu par les rails du vieux tramway qui fait l'aller-retour entre ses 2 points extrêmes : Taksim et Tünel.
Taksim marque le début de cette longue promenade au style très européen. C'est une immense place, agitée, bruyante et où il faut se méfier de tout véhicule roulant sous peine d'être écrasé. A part le fait de concentrer tous les transports de la ville, elle n'a pas grand intérêt. Peut être ses décorations, comme ici pour la fête de la République avec des centaines de drapeaux flottants au gré du vent ou pour le réveillon avec des illuminations. Il existe tout de même un "monument", le mémorial de la république avec évidemment Atatürk parmi ses compatriotes.
Etant LA grande place d'Istanbul c'est ici que ce déroule les grandes manifestations (telle que celle contre le FMI).

Qu'elle est mignonne cette touriste! Et hop Atatürk est dans la boîte.

Nous y voilà, Istiklal caddesi et ses centaines de boutiques, restaurants, bars, clubs, cinémas, galeries... et son charmant tramway en bois rouge perçant la foule à coup de klaxon.

C'est LE lieu de rendez-vous de toute la jeunesse stambouliote, ses restaurants sont ouverts à toute heure et les magasins ferment également bien tard. Un point important, la foule! Il faut parfois jouer des coudes pour avancer.

En particulier la nuit! Voyez le petit tram noyé dans la foule! On s'y fait évidemment, on adopte le même rythme de marche, on bouscule et on finit par connaître Istiklal par coeur. Alors on s'éloigne jusqu'à la fin du parcours, vers Tünel pour entrer dans le quartier des artistes en pleine transformation.
Tünel, dernier arrêt du tram. A partir d'ici, Beyoğlu le quartier entourant la très vieille tour de Galata. Énormément d'artistes vivent ici, on y trouve donc des boutiques et restaurants branchés ou en tout cas plus alternatifs. Par exemple, un café où l'on peut admirer en déco (et acheter) toute sorte de sextoys, des magasins de 2nde main, des créateurs...
Les devantures sont toutes taguées de cette emblême d'une jeunesse moderne. C'est la représentation du doigt d'honneur en Turquie. Car il se fait avec le point ici et un claquement de la langue ou des doigts, tu comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas quand on te fait! Mais ça n'arrive jamais, on nous l'a juste appris.



Et finalement, la jolie tour, plus médiévale qu'orientale. Ainsi que mes parents qui sont tout beau!Désolé pour cet article un peu décousu, mais il y avait bcp à dire et je n'avais toujours pas abordé ce sujet alors que c'est le 1er lieu que j'ai vu en arrivant! Je dormais tout près de la tour. görüşürüz!

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. Pour répondre à Nat, rédactrice du joli blog "du bretzel au simit". je me suis basée sur un article d'internet que je n'ai pu retrouver, et qui disait clairement que M. le maire s'était réinstallé à Beyoglu depuis la mise en route de the "Güzel Beyoðlu" ("Beautiful Beyoglu") Project.
    Ce blog n'a pas pour but d'être une source complète d'informations seulement de rendre compte de l'atmosphère de ce quartier.

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