Need a BREAK !

Oui je sais j'ai du retard. Je sais je vous délaisse encore. Je sais vous croyez que je suis toujours en vacances. Et bien c'est faux! J'ai bien travaillé donc je m'offre une semaine à Berlin.

Avec mon pti Matthieu, collègue de Polytech'Tours, en Erasmus à Lodz.

Au retour, promis je vous ferai découvrir le quartier traditionnel d'Eyüp et son grand cimetière musulman à flanc de colline.

D'ici là, portez-vous bien!

Hoşça kal!

Petit bonus pour vous faire patienter.

Instants volés de la vie à Mecidiyeköy

De grands repas festifs, Des découvertes culinaires et du partage,

De la chaleur humaine,

Et apprendre à trouver les choses inimaginables pour un occidental tout à fait logique!

Embarquons pour les Iles des Princes

Le 1er samedi de novembre, le soleil brillait intensément, la température avoisinait les 25 degrés, j'ai donc motivé mes petits camarades pour une longue ballade sur la plus grande des îles des Princes.

Ces îles sont au large d'Istanbul, c'est-à-dire à 15 km en mer de Marmara; 5 d'entre elles sont habitées mais elles sont principalement vivantes en été avec le retour de la bourgeoisie stambouliote. Leurs maisons de bois sont de véritables bijoux entourées de jardins luxuriants devant lesquels les touristes peuvent se promener en calèche ou à vélo.

Après 1h30 de bateau (environ 80 cents l'aller!) nous avons mis pied à Büyükada où nous avons loué des vélos pour l'après-midi. Nous voilà partis pour faire le tour de l'île qui n'est évidemment pas plate!eh oui cela reste Istanbul.

Les 2/3 de l'île ressemblent à une réserve naturelle, seul le bleu et le vert nous entourés. Ce fut un retour aux sources, au calme et à l'air pur! Malheureusement, les superbes criques et plages sauvages au bas des falaises nous étaient fermées. Hors saison.

Je ne connais que 2 des îles pour le moment, mais j'ai pu en admirer 2 autres depuis le bateau et lors de nos brèves escales. Elles portent les jolis noms de Kinaliada, Burgazada et Heybeliada.

petit bonus par ici: http://picasaweb.google.com/elorrithcp/Buyukada#

Kadiköy, un quartier plein de charme

Alors, pourquoi Kadiköy serait-il plus dépaysant qu'un autre? Plusieurs raisons:

1. C'est en Asie! Pour info, voici la gare depuis laquelle le train de l'Orient Express démarre son parcours. Elle est à l'entrée du port de Kadiköy, vraiment belle et ancienne.


2. On prend le bateau pour s'y rendre. 20 petites minutes depuis la rive européenne.



3. Les rues sont piétonnes. Ô Bonheur


4. Parce que c'est tout simplement joli, tiens! Voyez plutôt

D'autre part, c'est l'endroit idéal pour les fins gourmets car les poissons, fromages, fruits et légumes, arachides, confiseries... y sont d'une qualité remarquable et leurs étals sont vraiment séduisants pour le regard. On y fait aussi des découvertes, telles que les fibres de courgettes séchées.

Kadiköy est aussi un repère de brocanteur, de vraies cavernes d'Ali Baba.

La Fun Run du Marathon d'Istanbul/ Halk koşusu

Dans cet article, je vais rétablir la vérité, ou plutôt vous raconter de dont vous vous doutiez déjà: je n'ai pas courru 40 km! Sérieusement, la photo sur Facebook laissait-elle penser le contraire???

Donc, la fun run c'est quoi: c'est un circuit de 8 km ouvert à tout le monde et qui permet de profiter du grand évènement qu'est le marathon pour traverser à pied le majestueux pont du Bosphore. Pont qui relie l'Asie à l'Europe, et qui habituellement est fermé aux piétons pour des raisons....de chutes mortelles.

C'est donc l'occasion d'une grande fête pour les turcs, beaucoup de chants, de joies et de drapeaux fièrement brandis.

Et monsieur Kadir Topbaş le maire de la ville tout sourire profitait du spectacle.

C'est également le moment idéal pour faire le plein de photos souvenirs de la vue, des ses supers coloc dont le réveil à 7h un dimanche a été dur, et de ces 8km... ruuuudes.

Sinon, le vrai marathon, respecte lui un parcours particulier qui fait le tour de tous les monuments historiques de la vieille ville.

Görüşürüz! A bientôt!

Pourquoi Istanbul n'est pas une ville comme les autres

Istanbul est complétement congestionnée de part son traffic routier mais également ses constructions immobilières. Quand je prend le bus, j'ai souvent l'occasion de contempler de tels panoramas. Une mer d'immeubles colorée, c'est indescriptible, et les photos ne rendent jamais vraiment compte de la réalité.

Ce qui me touche le plus et qui me fascine c'est la disparité des bâtiments. La cohabitation d'une grande richesse et d'une extrême détresse. C'est le résultat d'une croissance frénétique, entreprie pour se rapprocher du modèle occidental et qu'aujourd'hui, la ville ne peut plus assumer.

Cela donne un sacré contraste. En face de vous, depuis votre chambre, vous voyez ceci:

Et, quand vous baissez la tête, parce que vous vivez au 5e bien sur!

Pourquoi Istanbul n'est pas une ville comme les autres...

Un autre exemple. Des maisons familiales abandonnées à leur sort et d'autres à qui on a redonné une nouvelle jeunesse.

8 jours pour se resourcer, 8 jours d'amour

Vendredi 23 Octobre a vu débarquer mes parents dans l'une des plus passionnantes et bouillonnantes villes d'Europe: Istanbul.

Que de temps à rattraper! Alors excusez-moi amis et famille si je vous ai délaissé. Et maintenant j'ai d'autant plus de travail, de projets (Berlin, expo Chagall) et de découvertes (ancien quartier d'Eyüp, citerne, palais) à réaliser.

Vite, vite, ajoutez quelques heures à chaque journée et ne faites plus se coucher le soleil à 17h!!!

Merci pour ces 8 jours totalement éreintants. J'en ressors rechargée à bloc et des papillons plein le coeur.

A bientôt pour de nouvelles aventures!

Tenez vous prêt j'ai un paquet d'articles tout chaud dans un coin de ma tête, et lachez vous sur les commentaires svp! Elorri